Les villes & les énergies renouvelables
Les énergies renouvelables peuvent sembler difficiles à mettre en oeuvre en zone urbaine. Les réseaux de chaleur répondent pleinement à cette problématique et permettent ainsi aux territoires d’accélérer la mise en oeuvre de leur transition énergétique. Démonstration par l’exemple!
Seine-Saint-Denis. La géothermie, un des piliers de la politique énergétique de trois communes
YGéo est un nouveau réseau de chaleur géothermique qui témoigne de l’engagement de Rosny-sous-Bois, Noisy-le-Sec et Montreuil en faveur de la transition énergétique. D’une longueur de plus de 10 kilomètres, ce réseau a été conçu pour préserver le cadre de vie des habitants et pour couvrir les besoins énergétiques de plus de 10 000 équivalents-logements sur les trois communes (immeubles collectifs, équipements publics et entreprises).
Ventoux. Un hôpital aux petits soins pour l’environnement
Depuis 2013, l’hôpital Robert Schuman à Vantoux, en périphérie de Metz, est alimenté en énergies renouvelables et de récupération à plus de 68 % grâce au bois-énergie et à la valorisation énergétique de déchets. La sécurité d’alimentation en chaleur de l’établissement est garantie en toute circonstance, conformément à la réglementation, grâce à l’installation d’un équipement de production de secours et d’une troisième canalisation desservant l’hôpital. À terme, ce seront près de 580 lits pour 54 000 m² qui seront alimentés en énergie verte.
Bagneux. La géothermie profonde dans la nappe du Dogger
La centrale géothermique de Bagneux (Hauts-de-Seine) alimente en chaleur plus de 10 000 équivalents-logements à Bagneux et à Châtillon depuis l’automne 2016. Deux ans et demi de travaux ont été nécessaires pour construire ce nouveau réseau de chaleur et les installations qui le composent : forage dans la nappe du Dogger à 1 800 mètres de profondeur pour prélever l’eau à une température d’environ 65°C, construction de la centrale de géothermie, pose des canalisations, installation de 2 pompes à chaleur pour rehausser la température à 80°C et interconnexion avec le réseau de chaleur existant de Châtillon. La couverture en énergie renouvelable s’élève à 60 %, permettant l’application de la TVA réduite à 5,5 % et donc des économies significatives pour les usagers. Plus de 15 000 tonnes de CO2 seront évitées chaque année.