Oui et non. Ce qui est nouveau, c’est la prise de conscience des élus et des usagers de la valeur ajoutée des réseaux de chaleur pour préserver l’environnement, pour créer des emplois localement, pour assurer un plus grand confort et une plus grande sécurité. Autant d’avantages qui ont conduit à leur déploiement. Les réseaux de chaleur accompagnent depuis le début du siècle les mutations des villes. Ils constituent surtout une réponse concrète aux enjeux de santé publique et de qualité de l’air.
En revanche, ils sont encore trop peu répandus en France (5% de part de marché du chauffage), par rapport à d’autres pays d’Europe comme le Danemark, la Lituanie ou la Suède (50 %). Ces différences entre les pays s’expliquent en partie par les conditions climatiques et les ressources énergétiques locales, mais aussi et surtout par les politiques menées par les différents pays.