Les énergies de récupération comme source de chaleur
Les énergies de récupération sont l’une des énergies les plus utilisées par les réseaux de chaleur. Au coeur d’une démarche d’économie circulaire, elles permettent à ces collectivités d’offrir à leurs habitants une énergie propre et moins chère.
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Laval. Des déchets non recyclables comme source d’énergie
Dès septembre 2017, le réseau de chaleur de Laval sera alimenté par une énergie provenant de déchets non recyclables, les Combustibles Solides de Récupération –CSR– auparavant destinés à l’enfouissement. Ce sont ainsi 6 400 équivalents-logements qui vont bénéficier d’une chaleur issue de leur combustion, que complètera celle produite par une cogénération au biogaz. Plus de 80 % du mix énergétique seront donc issus d’une énergie locale de récupération. Ainsi, Laval évitera le rejet de 15 800 tonnes de CO2 par an.
Les Ulis. 170 000 Tonnes de co2 évitées chaque année
Depuis 2013, le réseau de chaleur des Ulis (Essonne) est alimenté à 40 % par l’usine d’incinération des déchets de Villejust. A cela s’ajoutent les 25 % d’énergie verte issue d’une chaufferie biomasse, ce qui porte la part des énergies renouvelables du réseau à 65 %. Les foyers raccordés au réseau ont vu leur facture énergétique baisser de 15 % en moyenne. Cela permet également d’éviter 17 000 tonnes d’émissions de CO2 tous les ans.