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Parlons énergie : le bois énergie

Jean Baptiste Schwebel
Directeur général de l’ONF énergie

Jérôme Delannoy
Directeur Biomasse chez SOVEN (Engie)

Émilie Machefaux
Cheffe du service chaleur renouvelable à l’ADEME

Qu’est ce que le bois énergie ?

EM – Le terme bois énergie désigne le bois qui va être utilisé pour produire de l’énergie sous forme de chaleur ou sous forme d’électricité. Donc, le bois énergie est multiple et sa vocation, c’est notamment de pouvoir chauffer des logements via des équipements individuels, la cheminée, et il peut être également utilisé dans des chaufferies industrielles, notamment pour couvrir des besoins de chaleur. Certains groupes industriels vont substituer du gaz pour produire de la chaleur à haute température dans des procédés industriels – c’est le cas par exemple de l’industrie agroalimentaire ou de l’industrie du bois. Donc, ce qu’il faut savoir, c’est que le bois énergie est vraiment une énergie renouvelable essentielle en France, c’est même la première énergie renouvelable.

Comment utilise-t-on le bois des forêts françaises ?

JBS – Quand on fait de la sylviculture et de la gestion de forêt, on va produire 3 types de produits.
Le premier, celui qu’on connaît tous, c’est ce qu’on appelle le bois d’œuvre, c’est le bois matériau au sens de la charpente, du parquet – On a aussi un débouché dans le bois d’œuvre qui est le tonneau, et la France est une championne du monde du tonneau, c’est un débouché important.

Le 2e, c’est le bois d’industrie, qui va servir à faire soit de la pâte à papier pour faire du carton, soit du papier. On a aussi dans le bois d’industrie les panneaux : quand vous achetez telle ou telle marque de cuisine, c’est en général du panneau de particules et c’est ce qu’on appelle le bois d’industrie.

La 3e utilisation du bois qu’on a en forêt, c’est celle qu’on a évoqué : le bois énergie qu’on retrouve principalement sous forme de bois bûche et puis, de plus en plus, sous forme de plaquettes forestières. Ce sont des bois qui sont broyés avec une taille qui peut varier d’une installation à l’autre, mais en gros ça va du paquet de cigarettes à une pièce de 2 euros. Puis se développe de plus en plus le granulé ou le pellet. Et puis ce qu’on appelle aussi la bûche densifiée qui est donc une espèce de buche reconstituée à partir de particules de bois.

Quel type de bois énergie est-il possible d’utiliser ?

JD – Dans nos métiers de producteurs de chaleur collective, nous utilisons surtout le bois issu de résidus de l’exploitation forestière, comme l’a expliqué Jean-Baptiste. Donc on utilise des petites branches qui ne sont pas valorisées en bois d’œuvre ou en bois industrie. Ou alors des résidus de scierie, tout ce qui reste après les coupes de scierie peut être utilisé en bois énergie dans nos installations.
On utilise aussi le bois recyclé, donc venant de déchetterie. On utilise aussi des panneaux – les panneaux que vous avez aujourd’hui, comme disait Jean-Baptiste, dans les cuisines. Quand ils sont en fin de vie, on peut les récupérer et les mettre dans les installations de production de chaleur. Ça, c’est un débouché qui est important et qui l’est de plus en plus aujourd’hui. Ça permet de recycler des bois qui seraient usagés, qui peuvent être utilisés en production de chaleur.
Et nous ensuite, on produit de la chaleur dans nos installations ou de la vapeur, pour les réseaux urbains ou pour les industriels notamment pour faire du séchage.

En quoi le bois énergie est une énergie intéressante d’un point de vue économique et environnemental ?

EM – Le premier atout, c’est que c’est une énergie qui va être renouvelable et locale. Il faut savoir qu’en France, la moitié de l’énergie qui est consommée, c’est pour produire de la chaleur. Et aujourd’hui cette chaleur est essentiellement produite à partir d’énergies qui sont importées et carbonées, comme par exemple le gaz ou le fioul.
Donc produire cette chaleur à partir d’énergies renouvelables comme le bois énergie, ça va permettre de relocaliser la production d’énergie et d’utiliser des ressources qui sont locales parce que, comme l’a expliqué Jean-Baptiste, on va utiliser une ressource qui est généralement proche de la région, même pour une chaufferie collective ou industrielle.
Le 2e atout, c’est environnemental, c’est la capacité du bois énergie à venir substituer des énergies fossiles et donc à participer à la décarbonation du mix énergétique.
On sait aujourd’hui que pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il va falloir agir sur plusieurs leviers. Donc il y a la sobriété, l’efficacité énergétique, il y a la préservation de nos forêts pour préserver évidemment leur capacité à stocker du carbone. Et puis il y a aussi la décarbonation du mix énergétique et ça passera par le développement d’énergies renouvelables.

Est-ce que vous pouvez m’éclairer sur la gestion durable des forêts ? En quoi ça consiste ? Quelles sont les réglementations ? Quel impact ?

JBS – Le principe de la gestion durable, c’est qu’on puisse gérer une forêt pour qu’elle produise des biens et des services pour les générations actuelles et pour les générations futures.
Et puis quand on parle de gestion durable, il y a toujours les 3 piliers qu’il faut avoir à l’esprit : le pilier économique – et là, le rôle de la forêt, c’est bien de produire du bois dont on va se servir, comme on l’a dit, pour le matériau, pour la pâte à papier, pour les emballages et puis pour la production d’énergie.
Il y a une fonction qui est environnementale – en termes de gestion durable, ce qui est important, c’est de faire en sorte que des forêts restent des zones où on préserve, où on protège la biodiversité.
Et puis il y a une fonction sociétale qui est importante pour la plupart de nos concitoyens. Moi-même vivant en région parisienne, le weekend, ce que je fais en général, c’est que j’essaie d’aller me promener en forêt parce que c’est l’occasion de prendre un bol d’air frais et donc, ça participe aussi aux fonctions qui sont attendues par la forêt.
C’est ce qu’on entend par gestion durable.

En France, la gestion forestière est très encadrée. Il y a le code forestier, c’est un vieux code qui a été mis en place il y a très longtemps et qui permet d’assurer à notre forêt une gestion qui s’inscrit dans la durée. On ne fait pas n’importe quoi en forêt. Dans les forêts publiques, il y a des documents d’aménagement qui permettent de prévoir les actions qu’on va faire sur les 20 prochaines années. Et en forêt privée, il y a l’équivalent pour les propriétés qui font plus de 25 hectares et pour les autres propriétés, dès qu’il y a une coupe qui est à réaliser, il faut une autorisation préfectorale. Et d’ailleurs les différentes analyses qui ont été faites dans le cadre de transposition de loi de niveau européen au niveau français montrent que les risques en termes de gestion durable des forêts au niveau de la France sont très, très faibles.

AV – D’autres choses à ajouter sur l’impact de cette gestion durable des forêts ?

JBS – Non, mais on sait que la gestion durable, c’est quelque chose qui était très établi depuis des années parce qu’on était sur un climat qui était relativement constant. Et là, les forestiers sont relativement perturbés parce qu’on se rend compte que le climat change et que ça bouleverse toutes les certitudes, ou en tout cas toutes les connaissances, qu’on pouvait avoir.
Et il y a les incendies, la sécheresse, des températures de plus en plus élevées, ça joue sur la photosynthèse, et donc on voit bien que là, on est dans une période où il faut qu’on se réinterroge sur nos façons de faire de la gestion durable.
Ça va passer par une intervention assez forte de l’homme, notamment pour faire venir aussi des espèces de régions qui sont plus méditerranéennes et qui sont plus adaptées aux forêts de demain.

Pouvez-vous expliquer la stratégie d’achat de ressources bois énergie pour les réseaux de chaleur ?

JD – Oui bien sûr : nous, on répond à un appel d’offre, à une consultation publique. Donc souvent ce qui nous est demandé, c’est une spécification, c’est-à-dire un type de biomasse, une localisation, où doit se trouver cette biomasse.
Et puis un besoin total donc, quelle production de chaleur on va devoir apporter à la ville.
À partir de là, en général, ce qu’on voit c’est qu’on cible évidemment les forêts qui sont les plus proches du territoire de la commune. On peut aller un peu au-delà sur le département, la région. On va aussi pouvoir utiliser le bois qui est issu de l’élagage, par exemple des parcs, ou alors le bocage autour des différentes communes.
On peut aller chercher aussi évidemment, comme je le disais tout à l’heure, dans les déchetteries le bois issu des panneaux vieillissants. Donc c’est tout un mix en fait, de produits qu’on peut choisir en fonction de ce qui est disponible réellement sur le territoire – parce que l’objectif, c’est évidemment de répondre aux besoins de la commune. La France n’est pas homogène, il n’y a pas de la forêt partout, il n’y a pas forcément suffisamment de déchets partout. Donc nous, le travail qu’on apporte à la commune, c’est de proposer quelque chose qui soit en rapport aussi avec ce qui existe réellement sur le territoire, pour qu’on ait la création aussi d’un écosystème local, d’une économie circulaire. On fait travailler les agriculteurs, on fait travailler les forestiers, on fait travailler, pourquoi pas, les organismes de recyclage locaux. L’idée c’est vraiment d’apporter cette vision locale en limitant aussi les transports, ça c’est très important, puisque l’objectif, c’est évidemment de ne pas faire tourner des camions sur des longues distances puisque sinon, ça n’aurait aucun sens d’utiliser une énergie qui est durable tout en faisant transporter cette énergie. La limite, c’est entre 50 et 100 km en moyenne.
On peut aussi aller chercher vers l’agriculture, les résidus agricoles. On a des exemples avec l’anas de lin par exemple, dans le nord de la France, où l’économie locale repose aussi sur ce type d’agriculture et les communes, en tout cas-là c’est un industriel de l’agroalimentaire en l’occurrence, qui utilise les ressources locales en anas de lin, qui est donc de la paille de lin – c’est une espèce de paille en fait qui peut être utilisée notamment dans les chaufferies et qui permet aussi de produire de la chaleur ou de la vapeur et là, on est réellement, encore une fois, sur la disponibilité d’un gisement local qu’on exploite à fond pour éviter d’aller chercher peut-être un peu plus loin du bois ou autre chose.
Enfin, il y a un dernier critère important, c’est la sélection des fournisseurs et nous, dans la profession, on fait très attention à choisir des fournisseurs qui, comme le disait Jean-Baptiste, réalisent une sylviculture de qualité, en respectant évidemment le code forestier, mais aussi qui vont au-delà, notamment avec des cahiers des charges un peu spécifiques qui répondent notamment à une certaine labellisation comme le PEFC.
Donc, c’est important de bien choisir aussi ses fournisseurs, des fournisseurs qui sont évidemment locaux, qui répondent à la problématique de ressources locales et qui, aussi, ont une gestion sylvicole la plus durable possible.

JBS – Juste pour compléter ce que disait Jérôme, au niveau d’ONF Énergie, le rayon moyen d’approvisionnement, c’était 60 km. C’est stable depuis 4-5 ans, donc on est vraiment sur une ressource locale, et qui apporte des solutions aux forestiers.

EM – Et pour compléter du point de vue de l’ADEME : puisque l’ADEME gère un dispositif qui s’appelle le fonds chaleur qui vise justement à accompagner le développement de la chaleur renouvelable en France, et notamment le financement des chaufferies collectives ou industrielles, dans sa stratégie, c’est vraiment de développer une chaleur à haute valeur environnementale.
Donc on a à cœur de réviser nos critères dans nos appels à projets de manière annuelle et de prendre en compte les dernières évolutions, les dernières connaissances sur les impacts environnementaux pour renforcer les critères, que ce soit sur l’approvisionnement où on va en effet exiger des choses sur des taux de plaquettes forestières qui vont être certifiés avec un label de gestion durable tel que PEFC, FSC ou autre ; mais également des critères sur l’efficacité de l’installation sans dimensionnement, des critères aussi sur la qualité d’air, etc.

Quel est le potentiel du bois énergie ?

EM – Le potentiel est assez important. Il faut savoir qu’en France – les politiques publiques – on prévoit des objectifs extrêmement ambitieux en termes de développement du bois énergie.
Ce qu’on disait en introduction, c’est que le chauffage au bois domestique a une part très importante dans le bois énergie, puisque c’est 70% du bois énergie en France. Il y a un document phare qui s’appelle la programmation pluriannuelle de l’énergie qui vise à donner la programmation de l’énergie en France : pour le chauffage domestique, on vise à équiper 10 à 11 000 000 de logements d’ici à 2028, sans augmenter la consommation de bois. Donc ça, c’est un point qui est extrêmement important parce que ça veut dire que la politique publique va viser à essayer d’équiper les logements avec des appareils qui sont efficaces du point de vue du rendement énergétique – donc on va consommer moins de ressources pour la même quantité de chaleur produite – et aussi du point de vue de la qualité d’air.
Il y a également des objectifs extrêmement ambitieux qui pèsent sur les secteurs collectifs et industriels, pour le développement de chaufferies pour alimenter des réseaux de chaleur, ou pour substituer des besoins en gaz au sein des industries par exemple, on mobilise une augmentation de près de 40% de la production de chaleur à partir de biomasse.
J’en profite pour revenir sur les atouts économiques du bois énergie pour redire c’est une énergie qui est locale et renouvelable, qui va contribuer à l’indépendance énergétique de la France et qui va participer à l’amélioration de la balance commerciale puisqu’on va limiter les importations des énergies fossiles.
Et puis peut-être rappeler également que la filière bois énergie, c’est une filière qui est très très large, qui va de l’exploitation forestière au transport, à la mise en œuvre des installations et puis après aux maintenances. Et donc, globalement, la filière bois énergie c’est 26 000 équivalents temps plein en France.
Si on s’intéresse à la facture énergétique des ménages, il faut savoir que le bois énergie, c’est une énergie qui est compétitive par rapport au gaz ou à l’électricité.
Dans un contexte qui était compliqué fin 2022, pour donner quelques chiffres, le bois sous forme de bûche était 2 fois moins cher que le gaz avec le bouclier tarifaire, et 4 fois moins cher que l’électricité.

JD – Si je peux ajouter l’intérêt économique aujourd’hui, l’abonné au réseau de chaleur par rapport à l’utilisateur gazier – je veux dire sur une chaudière individuelle – a vécu en les 2 ans de hausse due aux différents conflits qui ont généré des hausses sur les marchés gaziers notamment, l’abonné au réseau était très protégé par rapport à, encore une fois, un utilisateur de chauffage individuel au gaz. Et ça c’est sur une période, en tout cas nous quand on investit sur un réseau, de 10, 15, 20 ans. Donc l’idée d’avoir une énergie qui a une certaine stabilité dans le temps, à la fois environnementale mais aussi économique de par sa stabilité.

Quels sont les avantages et les éventuelles faiblesses du bois énergie ?

EM – Les avantages, je pense qu’on les a déjà listés, il y a plusieurs atouts environnementaux, c’est une énergie renouvelable, locale, qui contribue à décarboner le mix énergétique. Mais comme toutes les énergies, et comme tous les produits je dirais, elle peut avoir des points d’attention.
Donc, les points d’attention qu’il faut peut-être mettre en avant sur le bois énergie, c’est notamment la qualité d’air. On sait que la combustion du bois peut émettre des polluants atmosphériques, notamment des particules. Et ça, ça va dépendre fortement du type d’appareil et aussi de son ancienneté.
Il faut savoir qu’en France, le bois énergie est le principal contributeur aux émissions annuelles de particules. Et que ces émissions de particules, elles sont essentiellement liées au chauffage au bois domestique qui pèse pour près de 98% des émissions de particules de cette filière là. Donc, la priorité c’est vraiment de renouveler les appareils et de généraliser les bonnes pratiques. Il faut quand même avoir en tête que les émissions de particules ont largement diminué entre 1990 et 2021, et ça s’explique notamment parce qu’il y a eu beaucoup de progrès technologiques qui ont été réalisés sur les appareils de chauffage. Il faut savoir que pour une même quantité d’énergie produite, un appareil récent va émettre jusqu’à 10 fois moins de particules qu’un appareil ancien ou un foyer ouvert, c’est à dire une cheminée, dans la mesure où on va bien sûr appliquer toutes les précautions d’utilisation.
Et puis, pour ce qui concerne les chaufferies collectives et industrielles, il y a également des questionnements autour de l’impact sur la qualité d’air. Il faut savoir que ces chaufferies collectives industrielles sont soumises à des exigences très poussées, à des contrôles qui sont stricts.
Parmi les autres points d’abstention donc, pour faire écho à ce qui a été expliqué par Jean-Baptiste sur la gestion forestière, avec l’accélération du changement climatique et des impacts sur les forêts, on constate qu’il y a de plus en plus d’incertitudes sur les niveaux de disponibilité de la ressource forestière et donc, du point de vue de l’ADEME, il faut vraiment redoubler de vigilance sur la disponibilité de la ressource bois et sur le suivi des écosystèmes. En France, on est très content parce qu’il y a un nouvel observatoire qui a été mis en place par l’IGN qui va nous permettre d’avoir ce suivi précis.
Et enfin par rapport à la contribution du bois énergie et à l’atténuation du changement climatique, grâce à l’ADEME – l’ADEME n’est pas seulement un financeur, c’est aussi une agence d’expertise qui réalise des études et des évaluations environnementales – on a pu montrer que pour optimiser le bilan gaz à effet de serre, il va falloir privilégier certaines pratiques sylvicoles.
Il y a des pratiques sylvicoles qui sont sans regret, c’est ce qui a été expliqué par les collègues, par exemple, faire des éclaircies, produire de la plaquette forestière à partir de coupe d’éclaircie ou utiliser des déchets de bois, donc il faut vraiment favoriser la diversification des plans d’approvisionnement et c’est vraiment ce qu’on observe aujourd’hui dans les chaufferies industrielles qui vont utiliser de plus en plus de déchets de bois ou de coproduits ou sous-produits de l’activité de l’industrie du bois ou agricole.
Et puis l’ADEME va vraiment pousser, favoriser le développement du bois énergie en complémentarité des autres usages.

La priorité pour optimiser le bilan GES – bilan gaz à effet de serre – de la filière bois, ça va être vraiment de pousser le développement du bois d’œuvre pour des usages longue durée de vie. Donc ces matériaux vont pouvoir stocker du carbone et, plus on va développer ces usages en bois d’œuvre, plus on va avoir de bois disponibles, de coproduits, de sous-produits qui seront disponibles pour une valorisation en bois industrie ou en bois énergie.
Donc, tout ça est vertueux et s’inscrit dans une logique d’économie circulaire.
Pour finir, je dirais que le bois énergie est une énergie qui est incontournable pour la transition énergétique – on l’a dit, c’est la première énergie renouvelable en France – et il faut qu’on continue à travailler tous ensemble pour intégrer l’ensemble des enjeux environnementaux, que ce soit la qualité d’air ou la qualité des approvisionnements.