☀️ Et voilà, quelques mois ont passé. Sofia et Hugo ont acheté leur appart et ils participent à leur première assemblée générale de copropriétaires. Le sujet du changement de la vieille chaudière collective à gaz est à l’ordre du jour et les devis ont été joints…Les discussions vont bon train : faut-il rester au gaz ou choisir d’autres énergies… Plusieurs options sont étudiées. Hugo a travaillé avec les membres du conseil syndical et le syndic pour faire l’étude de raccordement de l’immeuble au réseau de chaleur, plus économique, plus régulier et avec moins d’émissions de carbone.
Il explique en assemblée générale l’intérêt, les démarches, les coûts et les délais qui ont été transmis par le gestionnaire du réseau de la ville. Ce dernier l’avait recontacté gratuitement après sa demande sur le site de France chaleur urbaine. Le représentant du gestionnaire était même présent le jour de l’assemblée pour répondre aux questions.
Des cas plus ou moins faciles pour le raccordement
On a vu lors de l’article précédent que Sofia et Hugo avait déjà un réseau de chaleur qui passe dans la rue, et qu’ils ont une vieille chaudière gaz collective, c’est la situation la plus facile.
En effet, les réseaux nécessaires au cheminement de la chaleur dans l’immeuble sont déjà en place. S’il y avait eu des chaudières individuelles à gaz, il fallait créer le réseau de transport d’eau chaude dans les parties communes, mais les parties privatives étaient équipées de radiateurs.
Si par contre il n’y avait que des chauffages électriques, les travaux étaient vraiment plus conséquents en partie communes et en logements car il fallait créer tous les réseaux.
Une solution qui n’a que des avantages
Hugo argumente en donnant tous les avantages des réseaux de chaleur :
- L’absence de chaudière et de stocks de combustibles élimine les risques d’incendie, d’explosions et de rejet de monoxyde de carbone au sein des logements, ainsi que certaines nuisances : le bruit de la chaudière et la chaleur qu’elle dégage en cave, les odeurs liées au type de combustible, les cheminées
- Gain de place : la sous-station est généralement moins encombrante qu’une chaudière. L’espace ainsi dégagé pourra permettre la création d’une cave ou d’un local vélo
- Un taux réduit de 5,5 % de la TVA peut s’appliquer aux abonnements et à la fourniture de l’énergie, lorsque le réseau est alimenté par au moins 50 % d’EnR&R (énergie renouvelable et de récupération)
- Moins de variation des charges : l’abonnement est souscrit sur une longue période, avec donc moins de variation dans le prix
Tout étudier en amont de l’assemblée générale
Sofia et Hugo, avec les membres du conseil syndical et le syndic ont constitué un dossier complet. Ils ont été aidés gratuitement par le gestionnaire du réseau de chaleur. La copropriété aurait pu aussi se faire accompagner par un assistant à maîtrise d’ouvrage ou un maître d’œuvre.
Ils ont fait un plan de financement pour évaluer les dépenses qui seront à la charge de la copropriété et les aides financières à disposition pour la copropriété et les copropriétaires.
Ce qui est mis au vote pour l’AG :
- Les engagements financiers et le choix du prestataire pour démonter la vieille chaudière
- Les dépenses pour se raccorder au réseau
- Les dépenses pour créer la sous-station
- L’accord pour que la copropriété signe une police d’abonnement et le contrat d’exploitation maintenance sur le réseau secondaire
On vous en dit + sur le déroulement de l’AG au prochain épisode !
Pour en savoir + c’est par ici (Cerema)
