☀️ C’est un grand jour pour Sofia et Hugo, ils ont décidé d’acheter un appartement !
Leurs critères ? 3 pièces proche des transports en commun. Et comme Hugo est un peu au courant maintenant, il va faire attention à l’isolation et au mode de chauffage pour réduire la facture énergétique.
Au cours de leurs recherches, ils découvrent que les logements situés dans des immeubles raccordés à un réseau de chaleur ont un meilleur DPE.
En plus, ils savent maintenant que les réseaux de chaleur utilisent des énergies renouvelables et de récupération. Et ça, c’est vraiment un argument pour eux qui, comme Hugo, sont sensibles à l’environnement et à la décarbonation.
Ils savent aussi que l’énergie c’est très important parce qu’un logement mal isolé ou dont le mode de chauffage n’est pas adapté, ça fait flamber les dépenses. Et puis c’est surtout bien confortable d’être au chaud l’hiver et au frais l’été !
Ils savent aussi que leurs habitudes peuvent avoir un impact sur leur consommation d’énergie et qu’ils vont aussi devoir adopter les bons gestes.
Évidemment, pas si simple de combiner tous ces critères pour trouver le logement idéal. Mais nous verrons au fil des prochaines semaines qu’on peut toujours agir, chacun à son niveau, question de volonté et d’énergie !
La performance énergétique des logements, c’est important
Le diagnostic de performance énergétique (DPE) est un outil permettant d’estimer la consommation d’énergie d’un logement ou d’un bâtiment et d’évaluer son impact écologique en termes d’émision de gaz à effet de serre. Sont pris en compte les équipements de chauffage, de production d’eau chaude sanitaire, de refroidissement, ventilation. Le DPE doit être fourni lors des ventes et des locations. Il affiche une étiquette allant de A (logement extrêmement performant) à G (logement extrêmement peu performant, aussi qualifié de « passoires thermique »). La lettre intègre 2 critères :
- la consommation énergétique ;
- la quantité d’émissions de gaz à effet de serre.
Et c’est sur ce deuxième point que le mode de chauffage est important. En effet, un appartement chauffé au gaz naturel ou au fioul, que ce soit en collectif ou un individuel aura une note moins favorable qu’un mode de chauffage à faible émission de CO2.
Depuis le 1er avril 2023, un audit énergétique doit être réalisé en cas de vente d’un bien à usage d’habitation, d’un logement individuel et d’un immeuble collectif d’habitation appartenant aux classes énergétiques F ou G. Ce document vient compléter le DPE mais il ne le remplace pas. L’audit énergétique est une version plus poussée du DPE.
Les réseaux de chaleur, champions des émissions réduites en carbone et de la maitrise des coûts
La bonne nouvelle c’est que le contenu en CO2 de la chaleur fournie par les réseaux de chaleur urbains est en constante diminution depuis 2012 grâce à une utilisation toujours plus massive des énergies renouvelables et de récupération.
Il est ainsi passé d’un contenu moyen de 200 gCO2 ACV/kWh en 2012 à 113 en 2023 et le secteur ambitionne d’atteindre 79 gCO2 ACV/kWh en 2030.
A titre de comparaison, le contenu en CO2 du gaz est de 227 gCO2 ACV/kWh.
66,5 % de la chaleur livrée aujourd’hui par les réseaux est issue d’EnR&R locales. Ce taux montera à 75 % d’ici 2030 ! Un réseau de chaleur émet en moyenne deux fois moins de gaz à effet de serre qu’une chaudière gaz et trois fois moins qu’une chaudière fioul. Avec une division par 2 du contenu CO2 tous les 10 ans, en 2030, les réseaux seront aussi – voire plus – décarbonés que l’électricité !
En 2022, les réseaux de chaleur ont été en moyenne 25 % moins chers qu’un chauffage utilisant du gaz fossile.